Path of Neo
Le jeu

 

 

    Pour aborder convenablement le jeu "Path of Neo", il faut comprendre que c'est avant tout un jeu et annexement une reprise d'éléments de la Trilogie Matrix.

    Le concept de base est : "Et si la Trilogie Matrix nous avez été raconté sous la forme d'un jeu vidéo, à quoi cela ressemblerait ? La réponse serait "Path of Neo"."

    Ce concept peut se décliner sous différente forme : "Et si la Trilogie Matrix nous avez été raconté sous la forme d'un film d'animation... d'un film en noir et blanc... d'une pièce de theatre... d'un opéra... ?" Chacune de ces formes artistiques a ses contraintes, qui imposent aux réalisateurs des choix dans la narration, dans l'histoire, dans la réalisation,...

Il en est de même avec un jeu vidéo...

La conclusion de cela c'est que l'on ne retrouve pas fidélement tous les éléments des films...

    Par exemple : le combat entre Neo et Seraph est très court dans Reloaded. Mais dans un jeu vidéo, un combat aussi court n'a aucun interet pour le joueur. Les réalisateurs font alors le choix de rallonger le combat en déplaçant les protagonistes dans différents lieux (cinéma,...).

    La fin du jeu a dû elle aussi être modifiée par les réalisateurs. En effet, quel interet peut avoir un joueur, s'il sait qu'il doit "perdre" contre son ennemi pour gagner le jeu... aucun, il lache la manette et il attend de se faire tuer... Les réalisateurs sont donc obligés d'inventer une nouvelle fin... et forcement cela déçoit par rapport au film.

    Si on se met à la place des réalisateurs quelle fin peut-on imaginer pour que le joueur s'amuse un maximum. Pour s'amuser un maximum dans un jeu de combat, il faut un méchant démesurer, gigantesque, sur-puissant... un méga big-boss... un Smith géant... tel Gundam, Evangelion,... Et c'est exactement ce que propose les réalisateurs aux joueurs... une méga-baston, avec un Smith gigantesque contruit de bric et de broc (morceaux de voitures, de batiments,...).

 

Résumé de la fin du jeu :

    Avant que Neo n'inflige un dernier coup à Smith, le jeu s'arrête. Blanc, deux fauteuils rouge sur lesquels viennent s'assoire deux personnages numériques (style le jeu vidéo "space invaders"). Ce sont les frères Washowsky.

    Ils se présentent (Andy en bleu et Larry en rose), puis ils disent :

"Bravo tu as terminé (...)

Normalement dans le le film, Néo arrive au bord du "Satori" lui permettant de résoudre le paradoxe du choix et de l'absence de choix, du libre-arbitre face à la destinée, qui apparait après avoir abandonné la nature propestive de la vérité et accepté la globalité de la conscience présente qui permet en dernière analyse de transcender le dilemme cartésien par l'emergence de l'esprit dépourvu de limite qui offre alors au monde le choix d'une troisième voie, la voix de Néo, la voie de la paix.

Mais le côté martyr (...) dans un film ca peut passer mais dans un jeu vidéo ca craint, alors voici un bon gros Smith concatené (...) et bonne partie.

Ah ah ah ..."


    Suit une magnifique séquence, en image de synthèse hyper-réaliste. Avec des Smiths qui jetent des voitures et des morceaux de batiments entre eux pour formé un golem géant (à l'image de Smith) et controlé de l'intérieur par les Smiths.

Méga-baston entre Neo et le golem Smith. Neo gagne.

    Suit la séquence de fin de Révolutions, où le Kid annonce à Zion que Neo a réussi, puis le levé de soleil, sur un fond musical de "We are the champions" du groupe Queen...

 

    Tout fan de la Trilogie sera obligatoirement déçu par cette fin. Mais il ne faut pas oublier que c'est la fin du jeu et que pour un jeu, les réalisateurs ne pouvaient pas faire autrement...